I – Carte d'identité :
-NOM : Jensen
-PRENOM(S) : Kaname Vladimir
-SURNOM(S) : À vous de voir ?
-DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 19. 11. 1990 • Copenhague
-Nationalité : Danoise [origines Japonaises…]
-AGE : 18 ans
II - Description :
CARACTERE :
Le comportement de Kaname dépendra de la manière dont il vous juge. En général, il ne supporte pas les personnes qui cherchent à blesser les autres gratuitement, sans raison particulière, juste pour le plaisir de faire du mal… Les malheureux qui se retrouvent dans la catégorie « ennemis » ont grand intérêt à savoir se défendre et anticiper les attaques. Pourquoi donc ? Tout simplement parce que monsieur Jensen est quelqu’un de particulièrement dangereux. Plutôt calme et réfléchi, il ne s’enflamme que très rarement, car il sait que s’il perd ses moyens, sa capacité d’analyse est réduite. Sans l’analyse, on ne peut pas monter de plans, on ne peux pas prévoir de torturer à long terme, on ne peut pas « gagner » contre l’adversaire. Eh oui… plusieurs personnes l’ont traité de monstre uniquement parce qu’il semblait avoir un engrenage très précis dans le cerveau. Celui d’un mathématicien qui prévoit tout ce qui va se passer à l’avance et qui prépare ses actions pour prendre ses cibles au piège.
Établir la justice à sa manière, voila ce qu’il fait… Pour protéger ceux qui sont innocents, il faut en mater certains.
Et s’il n’y avait personne qui avait besoin de lui? Alors dans ce cas, il se suiciderait. Rien ne le retient ici.
Même s’il paraît froid parce qu’il ne parle presque pas, voir pas du tout, au point qu’on le considère comme « muet » -c’est ce qui est inscrit dans son dossier-, ce garçon n’est pas foncièrement méchant. Même s’il ne s’agit pas d’un bisounours et qu’il a tendance à laisser les gens à moitié morts, voir morts tout court, derrière lui, Vlad’ a un bon fond. Certes, il ne sait pas comment s’y prendre avec les gens qui ont besoin d’un confident à qui parler ou quelqu’un pour les consoler, mais on comprend assez vite, si on est l’un de ses protégés, qu’il essaye parfois de faire des approches affectives, comme poser une main sur votre épaule ou vous tapoter la tête en esquissant un petit sourire.
Dans tout ça, on se doute bien que ce jeune homme est seul. Il n’a pas vraiment d’amis et ne cherche pas à en avoir. Pareil pour ce qui concerne l’amour… ça ne l’intéresse pas… ça ne l’intéresse plus. Tout ce qui compte, c’est en finir avec le temps à passer dans cet établissement en y mettant un peu d’ordre à sa façon, puis d’aller sur des voies en attendant l’arrivée d’un train, pour se tuer. Ouais, Kaname est un peu dépressif, mais il ne le montre absolument pas, ou presque pas. Pas de fumée, pas d’alcool, pas de drogues. Tout ça pour garder la tête froide et pour bien souffrir au maximum, sans moyen d’adoucir un peu le poids de sa peine et de son passé.
DESCRIPTION :
Qu’est-ce qu’on peut dire de Kaname? Il n’y a pas grand-chose à raconter sur ce type, en dehors du fait qu’il mesure environ 175 cm, qu’il a des cheveux noirs qui lui arrivent à la nuque et que c’est un jaune bridé. xD
Bon, après cela, si vous voulez des détails, on peut préciser que derrière ses yeux de biche touts brillants, il y a une grande lassitude qui se reflète, comme chez une personne en fin de vie et qui semble ne plus pouvoir avoir de regrets. Non, il est intérieurement mort, selon lui. Pourtant il vit, sa santé physique est en excellente condition puis-ce qu’il ne se mutile pas, ne prends pas de substances illicites et fait de l’exercice. Ben oui, il faut être en forme pour réussir à venir à bout de ses cibles, hein… Et puis ça défoule.
Pour reconnaître cet énergumène dans un couloir, il faut repérer quelques éléments de son comportement, en plus du fait qu'il porte une muselière. très simple; Il passe toujours au milieu de la foule en jetant des regards assez forts à tout le monde, ne se laisse pas impressionner par qui que ce soit car il n’a pas peur de se faire frapper, puis-ce que de toute manière, c’est lui qui finira par gagner la partie, et surtout… il ne parle pas. Jamais. Réduit au silence depuis quelques années déjà, ce n’est que par des gestes, exclamations, expressions faciales et mots écrits qu’on peut recevoir de la communication de sa part. Pourtant il sait parler, mais a simplement décidé que la parole était quelque chose d’inutile, car les gens mentent quand ils ouvrent la bouche. Ils mentent presque toujours… Le mensonge est un péché.
HOBBIE(S) : Oh, ce garçon n'a pas beaucoup d'occupations. Il écrit beaucoup et aime écouter de la musique en restant seul dans un coin. Ça le détend, surtout les chants lyriques. Sinon... il apprécie beaucoup les promenades, le fait de pouvoir se déplacer. S'il y a bien quelque chose que le brun déteste, c'est l'enfermement.
PHOBBIE(S) : Oh, des peurs. On en a tous, des peurs. Elles nous mangent de l'intérieur, et pour Vlad', ce serait difficile de tout citer. Pour le moment, il a surtout peur qu'on lui apprenne qu'il doit retourner au centre psychiatrique... Ça l'a traumatisé au point qu'il ferait n'importe quoi pour rester en Russie. Ceci explique sa docilité vis-à-vis des règles du bâtiment. Il les suit à la lettre dans la mesure du possible, mais dès que quelqu'un le dérange, il ne peut pas s'empêcher de l'attaquer. C'est plus fort que lui.
III - Histoire :
FAMILLE :
Sa famille biologie, il ne la connait pas, et cela ne l'intéresse pas. La seule personne qui compte pour Kana, c'est son "père", un pasteur, ainsi que Dieu. Sa famille adoptive, quand à elle, n'a pas beaucoup d'importance. De toute manière, ils le détestent tous pour ce qu'il a fait à ses deux sœurs, c'est-à-dire leur broyer les jambes, si bien qu'elles sont aujourd'hui clouées dans des chaises roulantes et ont parfois des problèmes de mémoire. Ces deux filles le craignent comme la mort depuis quelques années, et il ne souhaite en aucun cas les revoir ni avoir de contact avec elles.
ENFANCE, HISTOIRE ET RAISON DE VOTRE ARRIVÉE ICI :
De ce qu’il se souvienne, Kaname à toujours vécut au Danemark. Ses parents biologiques y vivaient très certainement, on suppose… Mais depuis qu’il n’a même pas un an, ce garçon a été élevé dans une église avant d’être placé en orphelinat. En réalité, c’est le pasteur qui l’a trouvé un matin devant la porte de son établissement, et, ne pouvant se décider à le délaisser, il l’a accueillit chez lui et l’a élevé pendant trois ou quatre ans. Autant vous dire que c’est cet homme qui est considéré comme « père » par ce grand gamin. Et puis, c’est grâce à lui qu’il est croyant et qu’il refuse de se laisser mourir en attendant de l’aide « d’en haut » un jour.
Bref, à 5 ans environ, Vlad’ a été placé dans un orphelinat avec d’autres enfants, mais il ne fallut pas longtemps pour qu’une famille l’adopte. Les deux parents aimaient beaucoup tout ce qui se rapportait au japon, et en voyant un gentil garçon comme lui, ils ne purent résister. Le seul problème dans tout ça… c’était que ces gens avaient déjà deux filles. Des jumelles. De vraies pestes qui pourrirent la vie au petit nippon dès qu’il entra dans leur maison. C’était de la jalousie… elles agissaient uniquement par jalousie et firent très vite comprendre au nouvel arrivant qu’il n’avait pas sa place ici. Souvent persécuté et victime de discrimination, Kaname resta cependant docile pendant plusieurs années. Dès que ses « sœurs » entraient dans la même pièce que lui, il la quittait immédiatement. À table, il avait finit par baisser les yeux pour éviter leurs regards… et encore plein d’autres signes de soumission qui finirent par faire naître une rage profonde au fond de lui, jusqu’au jour où il craque et décida de se rebeller en demandant déjà pardon à Dieu pour ce qu’il allait faire.
Durant plusieurs mois, l’adolescent alors âgé de 14 ans trouva le moyen de se faire des amis dans son collège, en cherchant à rallier à sa cause les plus grands et les plus costaud. Lui-même avait dépassé d’une demi-tête les jumelles, alors maintenant… c’était à son tour de faire la loi. Le jour où la vengeance eut lieu, ce fut quelque chose de particulièrement violent. Le lendemain, les journaux en parlaient, et très rapidement, le coupable de toute la machination fut punit. Malheureusement pour les autorités, c’était uniquement son premier geste violent, et en plus il était mineur. Ils ne pouvaient rien contre lui, presque rien. De même, ses parents ne comprirent pas pourquoi leur fils, si doux et timide, avait fait ça à sa propre famille. Le rapport de l’hôpital indiquait des lésions internes sérieuses et des jambes broyées…. Résultat; lorsqu’elles furent remises « sur pied », elles durent se résigner à passer le reste de leur vie en chaise roulante. Pour ce qui est de leur frère, ce dernier fit une fugue et retourna voir son « père » à l’église. Chez lui, au moins, tout était calme… et puis, il avait péché, il avait fait du mal à ses prochains, il fallait expier cette erreur.
Pas de chance, encore une fois... Bien que le pasteur ait accepté la demande de l’adolescent, les autorités ne furent pas vraiment d’accord, et « par mesure de sécurité », le garçon fut placé dans un établissement sous surveillance. C’est là-dedans qu’il devint complètement fou, non seulement parce qu’il ne pouvait jamais vivre comme il voulait, mais aussi parce que personne ne semblait voir qu’il était gentil. On le regardait de travers, on parlait dans son dos.
À force d’être considéré comme un petit monstre, l’enfant finit par en devenir un. Il n’avait presque rien fait, pourtant, mais c’était ainsi. C’était ça, la société. Et les gens qui lui disaient être des amis le trahissaient les uns après les autres. Ils mentaient tous… eux et leurs langues de serpents.
Vous savez ce qui se passa, après? Eh bien, il fallut environ deux mois pour que Vlad’ gagne la réputation de « cannibale », car dès que quelqu’un le provoquait, il attendait le bon moment avant de pouvoir ouvrir de force la bouche de la personne et l’embrasser en allant lui arracher la langue à l’aide de ses dents. Combien de personnes se retrouvèrent infirmes à cause de ça… ? Une vingtaine, au moins. Finalement, il fallut museler le jeune homme pour limiter les dégâts, et faire en sorte qu’il n’ait plus l’usage de ses mains. C’est triste… lui qui ne demandait qu’un peu de reconnaissance, à la base. Personne ne l’avait comprit… personne sauf son père qui lui rendait quelque fois visite et avait des disputes avec le personnel après chaque rencontre. « Regardez ce que vous êtes en train de faire de lui! Laissez-le-moi, on peut le calmer par la manière douce. Vous ne faites qu’empirer son cas en le traitant comme un psychopathe. Ce n’est qu’un enfant… »
Pauvre petit enfant. C’en était cependant finit de lui, à chaque fois qu’il revoyait le pasteur, son regard était de plus en plus vide, il parlait de moins en moins, jusqu’à ne plus répondre aux questions et se contenter de fixer son locuteur d’un air désespéré qui disait clairement « sortez-moi de là, pitié ». Mais on ne le sortit pas, et sa haine ne fit qu’augmenter chaque jour un peu plus envers toutes les injustices. Récemment, un organisme a contacté le centre où on tenait le danois sous surveillance constante. Il ne fallut pas plus qu’une ou deux semaines et quelques billets pour « l’acheter » et le faire entrer en Russie. Ça faisait 4 ans qu’il n’était pas sorti, un peu de changement ne lui ferait pas de mal, hein? Et puis ici, on est un peu plus libre. Muselé, certes, mais plus libre quand même. Et pourquoi l'avait-on recruté, au fait...? Eh bien, il est intelligent, discret, efficace... que demander de plus si on a besoin d'un assassin, plus tard?
[HJ] VOUS :
-Prénom et âge : Shoi, 18 ans
-Célébrité prise : Yuu Shiroyama [Aoi – the GazettE]
-Comment avez-vous connu le forum ? Par quelqu’un! u.u
-Ton avis dessus ? J’espère qu’il y aura des membres et que ça marchera bien, parce que j’aime beaucoup le contexte.
- Code ? OK by Helena A. Ravenwood